Le parquet de Paris a fait appel des décisions de condamnation de Michel Neyret et Stéphane Alzraa, ainsi que des relaxes de Gilles Guillotin et Christophe Gavat. L’avocat de ce dernier, Me Daoud, estime que cet appel relève de « l’acharnement judiciaire. Mon client n’a jamais varié dans ses explications et la décision de relaxe est venue consacrer la vacuité de ce dossier qui ne comporte ni charges ni preuves. »
Michel Neyret a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans et demi de prison ferme «pour trafic d’influence et corruption». Il devra donc à nouveau s’expliquer devant la cour d’appel de Paris.
Ce sera aussi le cas de ses anciens subordonnés, le commandant Gilles Guillotin et le commissaire Christophe Gavat, alors en poste à l’antenne de la PJ de Grenoble, auxquels il est reproché d’avoir détourné des scellés de drogue pour leur patron. Le tribunal avait estimé que les preuves de ces détournements n’avaient pas été apportées par l’instruction et lors des débats.
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